lundi 6 février 2012

Article de presse qui a inspiré l'affiche du spectacle et le travail...

Photographie de l’article de presse « Alia Magda Ehmahdy, 
nue contre les salafistes », Libération – 17 novembre 2011.

« (…) La jeune femme qui pose, Alia Magda Ehmahdy, est égyptienne, bloggeuse et militante féministe. Elle a diffusé ce cliché, et d'autres, sur son blog, fin octobre, revendiquant sa condition de femme libre. Sur cet espace, intitulé «Confessions calmes», elle dénonce l'obscurantisme.  La jeune femme se présente comme  «individualiste», et déclare militer «contre une société de violence, de racisme, de sexisme, de harcèlement sexuel et d'hypocrisie», comme l’a traduit le journal Le Monde. Alia a pris ces photos elle-même, chez ses parents, quelques mois avant de rencontrer son compagnon actuel, Kareem Amer, qui a fait trois ans de prison pour «insulte au président» et «blasphème» sous le régime de Moubarak. Elle utilise la photo pour délivrer un message aux salafistes et aux Egyptiens : "Mon corps n'est pas honteux."» (…) »

 Extrait de l’article « Alia Magda Ehmahdy, nue contre les salafistes », Libération - 17 novembre 2011.

Cet article de presse a nourri le travail des comédiens pour la pièce Elle saisit bien l’idée mais…et la photographie de l’article a inspiré aux scénographes l’affiche du spectacle.


« Vous me faites avoir honte de ce dont je ne devrais pas avoir honte. »

(Elle saisit bien l’idée mais…, Les Possibilités)


Fragments d'un discours amoureux


« Je travaille depuis longtemps et régulièrement à l’école sur Les Fragments d’un discours amoureux, à la fois comme sujet et comme exercice pour les acteurs qui prennent alors conscience qu’on peut restituer le sentiment sans passer par la psychologie. (…) Comment montre-t-on la passion au théâtre ? Il faut que les acteurs aient des choses en commun, des larmes en commun par exemple, ou d’autres métaphores très utiles utilisées par Barthes, comme celle des « yeux exorbités » de l’amour. Si on prend ces métaphores au pied de la lettre et si certains gestes sont bien faits, alors ils sont justes. Si le geste est juste, alors la restitution du sentiment est juste. La métaphore au pied de la lettre, c’est aussi une vieille astuce vitézienne ; ce qui importe, c’est de trouver une façon d’entrer dans le jeu qui ne passe pas par la psychologie. (…) »

Sophie Loucachevsky, Entretien réalisé par Laurent Mulheisen pendant les répétitions de Manhattan Medea, le 14 décembre 2009 à La Colline. Propos recueillis par Laure Hémain.

Album de filage

Mathilde Martinage, Alexis Barbosa,, Embrasse mes mains
(Ci-dessous de gauche à droite: Mathilde Souchaud, Léa Girardet, Maxime Mansion, Cyril Boccara, Pierre-Yves Poudou
Rares sont ceux qui peuvent porter ce fardeau)



Nelly Pulicani, Elisa Rischke, Alexis Barbosa. Elle saisit bien l'idée mais...
Léa Girardet, Sarah Blamont. Les conséquences imprévues d'un acte patriotique
Antoine Amblard, Mathilde Martinage. L'extase de la femme muette




Maxime Mansion, Cyril Boccara. Quelques hypothèses sur la Chute...



« Depuis toujours nous sommes en guerre, une guerre civile dans laquelle les soldats tournent en rond, revenant régulièrement dans les lieux qu’ils ont déjà traversés. Cette guerre est donnée comme répétitive, infinie, on dit qu’elle ne sera jamais terminée et tout le monde a oublié pourquoi elle a commencé. « Nous adorons cette guerre, n’est-ce pas ? Il est vrai que nous aimons la souffrance… » Dans ce monde en guerre civile, il y a dans ces pièces, une parabole évidente de la catastrophe permanente et du désastre infini, les soldats ne tuent personne, les moines ne font pas la charité, les hommes sont sans mémoire, les femmes veuves et les enfants sans vertu, et tout est apparemment absurde. Ces paraboles de guerre disent seulement qu’on continue à marcher sur les routes et que l’optimisme le plus notable consiste à conserver son butin avec soi alors qu’on sait qu’on risque de mourir. »
Howard Barker
ARGUMENTS FOR A THEATRE*

*ARGUMENT FOR A THATRE définit les rapports qu’entretient Barker avec les notions de destruction, de catharsis et de renouveau. Son « Théâtre de la Catastrophe » s’adresse à ceux qui souffrent d’une « imagination handicapée », qui ressentent « un désir inarticulé de spéculation morale ». Un désir qui ne saurait assouvir ni la « télévision kitsch », ni les comédies musicales, ni le « théâtre humaniste » qui traite son public comme un chien en laisse : « Il me semble qu’il y a une tristesse profonde dans les relations entre le Réconciliateur – le dramaturge – et ceux qui recherchent l’harmonie – le public – dans le théâtre humaniste.

vendredi 27 janvier 2012

Album de répétitions.

Quelques photographies de la répétition de l'une des six pièces, 
Rares sont ceux qui peuvent porter ce fardeau, (le 26.01.2012).

LA FEMME (doublée) & LE BOUQUINISTE (au centre).

           
L'HOMME (doublé) & LE BOUQUINISTE (au centre).

          


Quelques photographies du premier enchaînement des six pièces sans machinerie, le 26 janvier à 20h en salle Laurent Terzieff :

Danse macabre.
                           


JUDITH

Les conséquences imprévues d'un acte patriotique
LA FEMME, JUDITH, LA SERVANTE.
Changement de décor à vue et installation pour la pièce à venir: Elle saisit bien l'idée mais...avec les scénographes Lucie et Apolline.

LA FONCTIONNAIRE & LA FEMME dans Elle saisit bien l'idée mais...


jeudi 26 janvier 2012

Extrait d'un cahier de mise en scène


Premières pages du "Journal de bord" de Sophie Loucachevsky. Sur la page de gauche, la photographie qui a inspiré l'affiche du spectacle. La toile peinte devant la destruction.